11.15.2008

NOUVEAU LIVRE ! : "LE MIDI DE VAN GOGH" (new book : "Van Gogh south bound"


Ce sera le livre de l'année 2008 sur lequel j'ai eu le plaisir de travailler pendant plusieurs mois en collaboration avec les éditions Crès et l'auteur Denis Coutagne.
L'idée consistait à retrouver et photographier les paysages, les ambiances, les couleurs qu'a peint Vincent Van Gogh lors de sa période arlésienne et saint rémoise si productive en tableaux célèbres.
Si certains paysages ont largement changé, les ambiances sont toujours là et nous nous sommes attachés à les mettre en face à face tout au long des 160 pages de cet ouvrage grand format à l'italienne présenté en coffret.
Vous pouvez commander votre exemplaire dès à présent depuis la section "boutique" du site http://www.martin-raget.com/ .
N'oubliez pas de demander votre dédicace personalisée !...



























This is the book of 2008 I have been working on during the past monthes with publisher "Editions Cres" and the author Denis Coutagne.
The goal was to find again and shoot the landscapes, the colors, the ambiances that Vincent Van Gogh painted when he was in Arles and Saint Rémy de Provence. This was his most productive period as well as most dramatic personal evolution, and his most famous and colourfull paintings where done during this period.
The layout of this large lnadscape format presented in a box combine both photos and paintings all long its 160 pages.
I sincerely hope you will like it.. You can order it now for 40 € + shipping from the online shop at http://www.martin-raget.com/ .
Don't forget to ask for your personalized dedication !...

VU AUX SABLES D'OLONNE

Profiter des derniers instants. A deux jours du départ, Jeremie Beyou sur la plage des Sables d’Olonne avec sa femme et ses deux enfants. Comme tous les coureurs qui ont une famille il essaye de se ménager quelques instants de répit avec ses proches à l’écart du paddock avant trois mois de grand bleu et de séparation.



Dis, pourquoi tu pars ? Entre rendez-vous avec les invités des sponsors ou avec la presse – ici c’est Kito de Pavant qui s’y colle - les sollicitations pour les skippers sont nombreuses lors des derniers jours. On pourrait croire qu’ils fuient ce genre de corvée, mais ne vous y trompez pas, la plupart jouent le jeu avec beaucoup de professionnalisme.


Qu’es-ce qu’on a bien pu oublier ?... Même si elles arrivent au terme de plusieurs mois de préparation, les équipes techniques des bateaux sont elles aussi sous pression à l’approche du départ. Ne rien oublier, tout vérifier, encore et encore. Pas facile de se concentrer avec la foule sur le ponton, donc les briefings se font dans le bateau.


La foule ! la foule ! la foule !... On a l’impression que si les bateaux ne partaient pas , la procession pourrait encore durer des mois et des mois. Chaque jour il fallait faire la queue pour avoir le bonheur de fouler le ponton central du Vendée Globe avec l’espoir d’apercevoir les skippers. Un enthousiasme impressionnant !


Tout là haut dans le gréement : Il y a un équipier dans cet amas de spaghetti en fibre de carbone et gréement en fibre sinthétique. Plus que dans les coques, l’éventail des possible dans les gréements des bateaux du Vendée Globe tend à l’infini qu’il s’agisse des hauteurs, des formes de tubes, de barre de flèches ou des longueurs d’outriggers. Quelle sera la solution gagnante ?...



Dernier briefing . et aussi dernière photo de tous les skippers rassemblés ensemble. On se pose inévitablement la question de savoir qui, dans cette glorieuse assemblée sera le vainqueur. On sait aussi qu’il y aura des déçus, on espère surtout que personne n’aura de soucis majeur.



Zizou, çà déplace du monde ! Faire venir Zinedine Zidane sur les pontons la veille du départ çà crée forcément des bouchons sur le ponton déjà bondé !... Philippe de Villiers en a même pété un plomb. Il est venu engueuler l’équipe de Generali pour son opération de RP un peu encombrante pourtant prévue depuis longtemps …



Instants privilégiés pour Yann Eliès avec le parrain de son bateau qui a tenu à venir encourager son poulain à la veille de son premier Vendée Globe. Il n’est pas certain que la houle du jour du départ ait provoqué le même enthousiasme chez notre vedette nationale du ballon…



Bénévoles et toujours présents : les dispositifs de sécurité à terre et sur l’eau prennent du volume à terre comme sur l’eau pour canaliser la foule immense qui veut assister au départ de la plus célèbre des courses en solitaire. Tôt le matin, les équipages des semi-rigides de l’organisation sont prêts à en découdre avec les vagues et les bateaux spectateurs.



Moteur !... Elle est belle cette heure matinale de jour de départ quand les équipes d’assistance arrivent dans le nuit, ouvrent le bateau et font tourner le moteur pour une dernière recharge des batteries. Tout est prêt, le skipper est peut être encore endormi dans son hôtel ou son appartement. L’aventure est en train de commencer…



Déjà parti. Mike Golding a les crocs, il va être à fond et dangereux pour tous. Il a déjà vécu ce genre de séparation de ponton 100 fois. Même s’il pose volontiers pour une dernière photos avec sa femme et son fils, on sent bien qu’il est déjà parti. Tellement vite, même qu’il en a franchi la ligne de départ prématurément…



Salut de marin. Très émouvant ces instants où les marins remontent les bateaux un à un pour venir serrer la louche de leurs camarades. Ils ne le font pas tous, et avec 30 bateaux, il n’y a plus de temps de voir tout le monde, et aussi, il y a certaines inimitiés ici et là. La vie, quoi…



Serre moi fort !... Ca fait un peu craquer les phalanges ces dernières poignées de main avant de larguer les amarres. Et les étreintes sont aussi plus longues et plus fortes que d’habitude. Allez, faut y aller !...



Ouf ! Ca a failli cartonner au moment de quitter le ponton pour Foncia d’abord, parti en marche arrière à fond en direction du quai et rattrapé in extremis par son remorqueur, mais aussi entre Groupe Bel et Veolia qui étaient coincés au fond du port. Il faut dire qu’avec vent traversier et outriggers, les manips’ de port ne sont pas faciles…


Top départ ! Pas beaucoup de traînards sur la ligne en départ en dépit de conditions de mer pas faciles. Jeremie Beyou a clairement mis son Delta Dore en bonne posture, Golding, l’une des rare parti tribord, va devoir revenir et Jean le Cam y est allé mollo mollo. On verra bien qui reviendra le premier…


Beurk ! Avis de vomis à grand flot à bord des vedettes invités et passagers. Deux à trois mètres de houle, pas beaucoup de vent, temps maussade et une longue attente à ne rien faire, les ingrédients étaient parfait pour laisser aux moins amarinés des souvenirs impérissables de ce départ pourtant magnifique…


Baston de bienvenue. Le BT de Seb Josse fait partie des favoris, mais comme tous notre jojo national a du commencer ce Vendée Globe de manière certes classique – une bonne bastonade au près dans le golfe de Gascogne – mais toujours aussi délicate pour les concurrents dont les estomacs sont pas encore totalement amarinés et les bateaux lourdement chargés.



« Gaugau » aux commandes. Alain Gautier, ancien vainqueur de la course occupe pour cette édition le rôle de responsable de la sécurité. Il est venu faire un dernier survol des troupes avant la tombée de la nuit avant de retourner à terre en espérant devoir intervenir le moins possible dans les semaines à venir.




Lovely ! Avec ses cheveux blonds et ses yeux bleux, toujours « up » et pimpante, son éternel sourire en travers de sa ravissante frimousse, et ses tenues rigolotes, Sam Davies ne va pas tarder à être le chouchou de la course. Elle n’a pas forcémment le bateau le plus rapide du moment, mais question attaque, elle sait y faire !... Rangez vos garçons !...




Loick vieille troupe ? Beaucoup le donnent favori, il a l’expérience, le bateau, et surtout l’envie, la pudeur et le style en plus. Loick est de retour aux affaires Vendée Globe et la bagarre qui va l’opposer à ses congénères s’annonce fumeuse.



Premier exploit : Pour Alex Tomson et son équipe, prendre le départ trois semaines après que leur Hugo Boss ait été démoli par un bateau de pêche est un véritable exploit. Pas impossible que l’anglais soit souvent obligé de faire de la bricole en cours de route car les mille et un détails n’auront pu être affinés, mais il est parti. A temps, et plutôt bien !...



« Si tu choques t’es un lâche » : espérons que cette maxime de régate autour de trois bouées ne va pas monter à la tête des anciens figaristes partis régater autour du monde. Mais quelques heures après le départ, on avait pourtant l’impression d’assister à une étape de cette fameuse Solitaire dans laquelle tous ou presque ont brillé.



Grands espaces : Oui ils nous font baver d’envie, oui ils vont voir ce que nous aimerions aller visiter, oui ils vont vivre ces instants magiques de grande aventure au large dont nous rêvons. Profitez en bien, faites vous plaisir, et surtout revenez – tous ! - nous raconter ce que vous avez vécu.